Les modalités de financement formation sont variées et dépendent de nombreux critères. Parmi ceux-ci, la catégorie socioprofessionnelle de l’apprenant, la branche d’activité et la taille de l’entreprise jouent un rôle clé. Pour vous aider à identifier les financements accessibles et les démarches à mener, notre équipe vous accompagne dans l’étude de votre projet de formation ainsi que dans les démarches administratives.
Que ce soient les domaines viticoles, les caves coopératives, les négociants ou les fournisseurs de la filière viticole, chaque entreprise adhère à un Opérateur de Compétence (OPCO) dont les principales missions sont d’informer, de conseiller et d’accompagner les entreprises et leurs salariés dans leurs projets de formation professionnelle. L’affiliation à l’OPCO est fonction de la branche d’activité, de l’identification de la convention collective (IDCC) et du SIRET de l’entreprise.
Par la certification Qualiopi, notre organisme de formation est agréé pour travailler avec l’ensemble des OPCO et plus spécifiquement avec ceux en lien avec l’agriculture, le commerce ou le service :
Chacun des OPCO ont différents dispositifs de financement, régit par des règles de prises en charges, bien souvent soumises à la taille de l’entreprise. Chaque OPCO propose des modalités de financement dont certaines sont identiques d’un opérateur à l’autre :
Les exploitants viticoles non-salariés, aide familial ou conjoint collaborateur sont contributeurs au Fonds d’Assurance Formation (FAF) VIVEA. Cette organisation habilitée accompagne les chefs d’entreprise agricole dans le développement de leurs compétences en finançant les formations professionnelles des entrepreneurs du vivant.
Chaque année, le conseil d’administration définit un budget annuel de formation selon des critères de prise en charge. Chaque formation fait l’objet d’une demande de prise en charge préalable. Vous trouverez plus de renseignements sur le site https://vivea.fr/
Les chefs d’entreprises ne relevant pas du champ d’application de VIVEA (exploitants agricoles), sont ressortissants de l’AGEFICE. Sont concernés, par le dispositif de l’AGEFICE, les dirigeants travailleurs non-salariés inscrits à l’URSSAF ou à la Sécurité Sociale des Indépendants et appartenant aux secteurs du commerce, de l’Industrie et des services. Le budget annuel de prise en charge est dépendant du montant de la contribution à la formation professionnelle et de la catégorie de formation envisagée. Plus de renseignements sur le site https://communication-agefice.fr/
En tant que travailleurs indépendants qui exercent en entreprise individuelle ou en qualité de gérant majoritaire, les professionnels cotisent aux Fonds Interprofessionnels de Formation des Professionnels Libéraux (FIF-PL). Les ressortissants sont inscrits à l’URSSAF en tant que travailleur indépendant, ne sont pas inscrits au Répertoire des Métiers, et doivent être enregistrés sous un code NAF. Les critères de prises en charges sont dépendants du code NAF de l’entreprise. Plus de renseignement sur le site https://www.fifpl.fr/
En tant que particulier, salarié actif, travailleur indépendant ou personne en reconversion professionnelle, il est possible de solliciter les droits acquis dans le cadre du Compte Personnel de Formation (CPF).
Ces droits à la formation professionnelle sont mobilisables tout au long de sa vie professionnelle, de son entrée dans la vie active jusqu’à sa retraite.
Depuis le 1er janvier 2019, il est crédité annuellement en euros et permet de financer uniquement des formations certifiantes et qualifiantes. Depuis le 2 mai 2024, toute personne souhaitant financer une formation par le CPF, devra s’acquitter d’un forfait obligatoire de 100 €.
En fonction des politiques RH de l’entreprise, il est possible de mettre en place le dispositif CPF co-construit. Ce dispositif collaboratif, accompagné par l’entreprise, offre au salarié la possibilité de se former sur son temps de travail tout en bénéficiant d’un abondement financier si son compteur CPF est insuffisant pour financer la formation de son choix.
Il se fonde sur une démarche partagée entre l’employeur et le salarié dont l’objectif est de construire des projets de formation communs.
Au service des intérêts des collaborateurs en termes d’accès à la formation, il est un outil stratégique qui redéfinit la place des employeurs dans l’accompagnement des salariés dans la concrétisation de leurs projets CPF qui doivent répondre aux besoins de l’entreprise.
Ce dispositif repose sur une logique de gagnant-gagnant, si le projet de formation sert les intérêts des deux parties, dans ce cas il est possible que l’employeur puisse financer en partie le projet (abondement financier). Consultez vos droits CPF sur moncompteformation.gouv.fr
Dans le cadre d’un projet professionnel, chaque demandeur d’emploi dispose d’un budget individualisé qui vous permet de financer des formations. Ce projet de formation doit être discuté avec votre conseiller. En fonction de la qualification initiale, de l’âge, du métier visé, les budgets de formation mobilisables et les dispositifs sont différents. Voici une synthèse de ces principaux dispositifs :
Le plan d’investissement dans les compétences (PIC) finance des actions visant à développer les compétences des demandeurs d’emploi faiblement qualifiés et des jeunes sans qualification ; répond aux besoins de recrutement des entreprises, notamment pour des métiers en tension ; contribue à la transformation des compétences, qualification de la main d’œuvre pour répondre aux évolutions de compétences, en lien notamment avec la transformation numérique et la transition écologique.
L’aide individuelle à la formation (AIF) est une aide financière qui prend en charge les frais pédagogiques de la formation. Elle s’adresse aux demandeurs d’emploi inscrits à France Travail, indemnisés ou non ; également aux personnes en accompagnement Contrat de Reclassement Professionnel (CRP), Contrat de Transition Professionnelle (CTP) ou Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP).
La préparation opérationnelle à l’emploi collective (POEC) est une formation collective pour les demandeurs d’emploi. Elle vise à former plusieurs demandeurs d’emploi aux compétences attendues par des entreprises identifiées par une ou plusieurs branches professionnelles sur un territoire donné. Elle comprend une période en entreprise. Le plan de formation est en étroite relation avec les perspectives d’embauche connues des branches professionnelles. La durée d’une POEC est de 400 heures maximum.
La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI) est une aide financière à destination des employeurs, proposant une formation préalable à l’embauche. Elle a pour but de vous permettre d’acquérir les compétences professionnelles requises pour occuper le poste correspondant à l’offre d’emploi déposée par votre future entreprise auprès de France Travail. La POEI est financée par France Travail et peut être cofinancée par le Conseil Régional ou l’Agefiph par exemple. La POEI peut prendre en charge jusqu’à 600 heures de formation pour certains publics. La formation peut se dérouler à temps plein ou temps partiel et doit être réalisée soit par un tuteur de l’entreprise qui vous recrutera soit pas un organisme de formation.
Nous vous accueillons du lundi au vendredi de 8h à 12h30 et de 13h30 à 18h